Quatrième de
couverture
Grâce au marché
passé avec Nogiku, une nouvelle étoile voit le jour, Saki… Très rapidement, la
comédienne commence à se faire un nom et se voit proposer un rôle d’envergure :
celui de Lady Macbeth, qui est aussi le dernier personnage incarné par Sukeyo. Cette
troublante coïncidence inquiète Kingo Habuta, d’autant que c’est Nobuhiko Uno,
l’ancien amant de Kasane, qui interprètera Macbeth !
Mais ce n’est pas
la seule menace qui pèse sur la jeune actrice, car Nogiku est désormais
entièrement concentrée sur sa vengeance…
Chronique de Melisande
Après avoir lu le tome 7, j’ai
enchaîné avec le tome 8 parce que je ne pouvais pas attendre, pas avec de
telles avancées et révélations sur Kasane et Nogiku. Une fois encore, c’était
un tome riche en événement et rebondissement, on apprend beaucoup de choses
dans ce volume et ça me fait craindre pour la suite…
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire,
la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi
il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre
compte. Kasane renaît de ses cendres sous le nom de Saki avec le visage de
Nogiku, qui évidemment fait penser à celui de sa mère la série Sukeyo Fuchi. Comme
sa mère avant elle, Kasane va incarner Lady Macbeth aux côtés de Nobuhiko Uno. Comment Kasane va-t-elle pouvoir jouer à
ses côtés alors qu’ils étaient autrefois amants ? Comment va-t-elle faire
pour surpasser sa mère, qui suite à cette pièce à refuser de remonter sur les
planches ?
Dans ce tome, on
en apprend beaucoup plus sur la mère de Kasane, sur son dernier rôle, en partie
sur ce qui a pu lui arriver. C’est vraiment très intéressant, très riche.
Kasane évolue aussi et va prendre un tournant plus sombre, pour pleinement
jouer son rôle à la perfection, peut-être un peu trop non ?
De l’autre côté,
Nogiku continue de penser à sa vengeance, sur la manière dont elle va détruire
Kasane, et cela se fera sur la pièce de Macbeth, un pied de nez sur ce qui a
fait la grandeur de sa mère et qui fera la perte de la fille…
En tout cas, je
suis bluffée par la manière dont l’auteur arrive à rendre ces personnages aussi
vivants, aussi « habités », à défaut d’un autre mot. C’est vraiment
intense et on ressent parfaitement toute la noirceur qui se dégage des
personnages et de l’histoire. Mais c’est ce qui la rend si prenante, si
intéressante et crédible aussi. Le scénario est parfait et maîtrisé, on voit
que l’auteur suit son chemin.
En bref, ce 8e
tome est tout aussi génial que les précédents, c’est une série qui se bonifie
avec le temps, qui devient de plus en plus sombre. Les personnages se révèlent toujours
un peu plus, pour le meilleur et pour le pire. J’ai hâte de lire le prochain et
voir ce que cela va donner étant donné la fin qui est des plus frustrantes !
J’ai bien fait de laisser quelques tomes passer pour pouvoir les enchaîner, sans
quoi je crois que j’aurai bien souffert de frustration avec ce qu’on apprend…
Fiche technique
Kasane, La voleuse de visage, tome 8
Daruma Matsuura
Ki-oon
Mangas (Seinen)
192 pages
7,65€
Fiche technique
Kasane, La voleuse de visage, tome 8
Daruma Matsuura
Ki-oon
Mangas (Seinen)
192 pages
7,65€
Commentaires
Enregistrer un commentaire